Chapitre 2 : Zozo et le complot des souris - Pages 9 et 10
Zozo s'habituait bien à la nouvelle maison, il en connaissait le moindre
recoin par cœur. Même si parfois, quand il chassait les souris, ses parents
avaient peur qu'il se perde dans la forêt. Ou qu'il se fasse écraser par une
voiture. Ou encore qu'un inconnu lui mette un collier et prétende qu'il était
son chat. Mais Zozo s'en fichait. Il y avait autre chose qui le tracassait.
Il aimait cacher des biscuits dans la maison pour les grignoter en plein milieu de la nuit. Car la lumière de la lune le réveillait. Et avec ses airs de viennoiserie, elle lui donnait faim. Alors il se levait, il fouinait derrière le canapé et en sortait un petit gâteau pour le thé. Ou derrière le bureau, un cookie tout choco. Mais récemment, récemment ce n'était plus pareil. Il avait beau chercher, fouiner, creuser, il ne trouvait plus la moindre miette. Il se grattait la tête, fronçait les sourcils, sautait sur Zélie et l'accusait :
« - Miaou miaou miaou miaou !
- Oula ! Mais pas du tout mon matou ! Comme toutes les nuits je te réponds que je n'ai pas touché à tes provisions. Tu vois bien que je dormais, je suis aussi innocente que cette petite souris qui traverse mon lit ! »
Tout penaud, Zozo se recouchait, avec des gargouillis dans le ventre jusqu'au petit matin.
Il aimait cacher des biscuits dans la maison pour les grignoter en plein milieu de la nuit. Car la lumière de la lune le réveillait. Et avec ses airs de viennoiserie, elle lui donnait faim. Alors il se levait, il fouinait derrière le canapé et en sortait un petit gâteau pour le thé. Ou derrière le bureau, un cookie tout choco. Mais récemment, récemment ce n'était plus pareil. Il avait beau chercher, fouiner, creuser, il ne trouvait plus la moindre miette. Il se grattait la tête, fronçait les sourcils, sautait sur Zélie et l'accusait :
« - Miaou miaou miaou miaou !
- Oula ! Mais pas du tout mon matou ! Comme toutes les nuits je te réponds que je n'ai pas touché à tes provisions. Tu vois bien que je dormais, je suis aussi innocente que cette petite souris qui traverse mon lit ! »
Tout penaud, Zozo se recouchait, avec des gargouillis dans le ventre jusqu'au petit matin.
Tout au long de la journée, il courait après les souris. Il avait même appris
à grimper aux arbres pour les chasser. Et régulièrement, pendant qu'il en poursuivait
une dans la maison, une autre arrivait et prenait le relais. Parce qu'une souris,
c'est petit, ça se fatigue vite. Alors que Zozo était grand, il était le chat le plus
grand qu'elles aient jamais vu ! Et quand Zozo était bien essoufflé, il s'asseyait
dans un coin en respirant bien fort. Les souris en profitaient pour lui tirer la langue,
mais pas trop longtemps quand même car elles ne voulaient pas se faire attraper. Elles
avaient vu ce qui s'était passé pour leurs copines qui avaient trop fait les malines.
Zozo les avait habillées, les avait maquillées, et les avait même coiffées ! Mais dès
qu'elles avaient été relâchées, les malheureuses s'était réunies et avait élaboré un plan.
C'était Mira, la souris qui s'était fait attraper le plus de fois, qui avait eu l'idée. Elle avait regroupé toutes ses copines et leur avait fait part de son plan. Mais d'abord, elles devaient trouver un nom pour leur groupe. Et là, c'est Ratartine qui avait soufflé : « Le club des souris vengeresses ! On va le bouffer ce Zozo ! ». Mira, Ratartine et les autres étaient toutes d'accord. Il n'y avait plus qu'à mettre en place toutes les étapes.
C'était Mira, la souris qui s'était fait attraper le plus de fois, qui avait eu l'idée. Elle avait regroupé toutes ses copines et leur avait fait part de son plan. Mais d'abord, elles devaient trouver un nom pour leur groupe. Et là, c'est Ratartine qui avait soufflé : « Le club des souris vengeresses ! On va le bouffer ce Zozo ! ». Mira, Ratartine et les autres étaient toutes d'accord. Il n'y avait plus qu'à mettre en place toutes les étapes.